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Comment prévenir le cancer ? Limitez vos risques en 12 étapes !

BENU - Hoe kan je kanker voorkomen? Minder kans op kanker in 12 stappen - Comment prévenir le cancer ? Limitez vos risques en 12 étapes
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En Belgique, environ 28 000 personnes meurent chaque année du cancer. Et tous les ans, elles sont plus de 65 000 à apprendre qu’elles en souffrent, car le nombre de cancers diagnostiqués augmente de plus en plus. Ainsi, le cancer représente, après les maladies cardiovasculaires, la principale cause de mortalité dans notre pays.

Comment apparaît un cancer ?

Un cancer apparaît au niveau des cellules de notre corps. Pour diverses raisons, qui ne sont souvent pas encore connues, les cellules de l’organisme se transforment en cellules cancéreuses dont la croissance incontrôlée entraîne la formation d’une tumeur. Ce processus peut parfois durer plusieurs années. De nombreux facteurs influencent l'apparition et la croissance de cellules tumorales. Certains d’entre eux ne peuvent être évités, tandis que nous pouvons bel et bien nous attaquer à d'autres. Découvrez ici les 12 étapes qui vous aideront à réduire votre risque de cancer !

Les 12 étapes pour réduire votre risque de cancer

Étape 1 : Ne fumez pas. Ne consommez de tabac sous aucune forme.

Le tabagisme est responsable de 30 % des décès liés au cancer. En arrêtant du fumer, vous réduisez également le risque de mourir de maladies cardiovasculaires ou de problèmes respiratoires.

Vous souhaitez arrêter de fumer, mais vous n’y parvenez pas ? Arrêter de fumer n’est pas facile, mais il est parfaitement possible d’y arriver en s’y prenant correctement. Savez-vous qu’en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé vous avez jusqu’à quatre fois plus de chance d’y parvenir qu’en essayant seul ? Prenez contact avec votre pharmacien pour vous accompagner tout au long du processus.

Étape 2 : Faites de votre habitation un environnement sans tabac. Soutenez la politique sans tabac sur votre lieu de travail.

Le tabagisme passif représente un risque pour les personnes qui ne fument pas. L’inspiration involontaire de fumée de tabac peut provoquer un cancer du poumon ainsi que d'autres affections comme l'asthme chez les non-fumeurs. Les bébés et les enfants y sont particulièrement sensibles. Savez-vous que le tabagisme rend votre bébé plus sensible aux otites, aux infections des voies respiratoires et même à la mort subite ?

Outre ces conséquences graves, la fumée expirée peut entraîner une irritation au niveau des yeux, des maux de tête et même des nausées. Vos collègues vous seront reconnaissants de ne pas fumer sur votre lieu de travail !

Étape 3 : Gardez un poids sain.

Le surpoids est l’un des facteurs de risque favorisant le développement d’un cancer de l’intestin ainsi que de divers autres types de cancer. Luttez donc contre les kilos en trop !

Pour savoir si vous avez un poids sain, vous pouvez notamment calculer votre IMC. Pour ce faire, divisez votre poids (en kg) par le carré de votre taille (en cm). Si vous obtenez un chiffre compris entre 25 et 29,9, vous êtes en surpoids. Au-delà de 30, il est question d’obésité. Un IMC situé entre 18,5 et 24,9 correspond à un poids sain.

Votre IMC est un premier indicateur, mais ne tient pas compte de votre pourcentage de masse graisseuse ni de la localisation de la graisse dans votre corps. C’est la raison pour laquelle la circonférence abdominale est également utilisée pour évaluer le surpoids. Une accumulation de graisse dans la cavité abdominale accroît effectivement le risque de problèmes de santé, tandis qu’une masse de graisse autour des hanches n’a pratiquement aucune influence. Même en cas de poids normal, une circonférence abdominale plus importante peut indiquer un risque accru ! La circonférence abdominale doit de préférence être comprise entre 79 et 94 cm chez les hommes et entre 68 et 80 cm chez les femmes.

Étape 4 : Pratiquez une activité physique suffisante.

Une activité physique régulière réduit le risque de cancer de l’intestin, du sein et de l’utérus. Elle a également une influence positive sur divers autres cancers et affections chroniques.

Vous ne devez pas devenir un athlète de haut niveau mais prenez l’habitude de bouger le plus possible. Dans tous les cas, essayez d'éviter de rester assis pendant une période prolongée. Levez-vous régulièrement et faites quelques pas, toutes les demi-heures si possible. Prenez le vélo plutôt que la voiture pour aller faire des courses ou vous rendre au travail. Garez votre voiture au bout de la rue ou du parking. Cela vous fera ainsi une petite promenade quotidienne !

Étape 5 : Mangez sainement.

Il est prouvé qu’une alimentation saine peut fortement réduire les risques de développer un cancer. Vous avez déjà été confronté à la maladie ? Dans ce cas, une alimentation saine fera baisser le risque de récidive.

Si vous souhaitez manger sainement, remplissez principalement votre assiette d'aliments d’origine végétale. Ils doivent former la base de chaque repas. Mangez des fruits, des légumes, des céréales complètes et des légumineuses en abondance. Complétez avec de petites quantités de noix et d’huile végétale. Limitez votre consommation de sel et/ou de sucre.

Variez suffisamment votre alimentation. Ne mangez pas tout le temps des petits pois et carottes, mais alternez de temps à autre avec des poireaux, des courgettes, des tomates, des brocolis,... les options sont infinies ! Et cela s'applique également à vos en-cas. Ne mangez par exemple pas à chaque pause un pot de yaourt, mais grignotez également une poignée de noix non salées ou savourez un fruit.

Buvez suffisamment d’eau, au moins 1,5 litre par jour. L’eau est essentielle à l’équilibre hydrique de votre organisme. C’est aussi la boisson la plus désaltérante. Mais vous pouvez également consommer d'autres boissons, comme du thé ou du café non sucré. Préparez votre propre boisson rafraîchissante en ajoutant quelques morceaux de fruits ou de légumes (citron, concombre) ou des feuilles de menthe à votre eau.

Étape 6 : Limitez votre consommation d’alcool.

Pour réduire le risque de cancer, il est préférable de ne pas boire du tout d’alcool. Les jeunes et les femmes enceintes doivent de préférence éviter de consommer de l’alcool. Un cancer des voies respiratoires supérieures et du tractus gastro-intestinal est la conséquence directe d’une consommation d’alcool, car ces organes y sont directement exposés.

Vous aimez malgré tout boire un petit verre ? Faites-le avec modération ! Limitez votre consommation quotidienne à 1 verre pour les femmes et à 2 verres pour les hommes, et ce, maximum 5 jours par semaine.

Savez-vous que l’alcool entraîne également une prise de poids ? Une raison de plus pour en boire moins !

Étape 7 : Évitez toute exposition excessive au soleil.

Si le soleil nous met généralement de bonne humeur, ses rayons sont aussi une source d'énergie. Il stimule en outre la production de vitamine D, indispensable à la solidité et à la croissance osseuses. Mais le soleil est traitre ; non seulement les rayons UV favorisent le vieillissement de la peau, mais ils peuvent également provoquer des coups de soleil et, dans le pire des cas, un cancer de la peau.

Vous souhaitez profiter du soleil sans souci ? Protégez-vous, ainsi que votre famille avec une crème solaire dotée d’un facteur de protection élevé. Pour choisir votre crème solaire, demandez conseil à votre pharmacien.

Les bancs solaires ne sont en aucun cas une alternative au soleil : en les utilisant avant l’âge de 35 ans, vous augmentez votre risque de cancer de la peau de 75 % !

Étape 8 : Protégez-vous contre les substances cancérigènes au travail en respectant les prescriptions en matière de santé et de sécurité.

Chez certains groupes de travailleurs exposés à des substances déterminées, comme l’amiante, le nombre de cancers augmente remarquablement. Protégez-vous et suivez rigoureusement les procédures et prescriptions en matière de sécurité établies par votre employeur ou les autorités.

Étape 9 : Vérifiez si vous êtes exposé dans votre habitation à un rayonnement dû à des concentrations élevées de radon.

Le radon est un gaz noble naturellement radioactif qui est présent dans certaines couches rocheuses de la croûte terrestre. En Belgique, la présence de radon varie selon les régions : plus la région est située au sud et plus il y a de radon. Il peut pénétrer dans les habitations, être inhalé par les habitants et aboutir ainsi dans leurs poumons. C’est ainsi que le radon peut provoquer un cancer du poumon. Il existe de nombreuses manières de limiter les concentrations de radon dans les maisons ou les bâtiments. Des tests simples permettent de déceler sa présence et d’en déterminer sa concentration. Une ventilation suffisante et l’obstruction de tous les orifices prévus pour des tuyaux ou conduites d'évacuation dans la maison permettent de réduire fortement la concentration de radon.

Vous voulez en savoir plus sur le radon ? Surfez sur www.cancer.be.

Étape 10 : Pour les femmes : si possible, allaitez votre bébé et limitez le traitement hormonal substitutif lors de la ménopause.

Lors de l'apparition d’un cancer chez une femme, plusieurs facteurs jouent un rôle. Allaiter réduit le risque de cancer, notamment du sein et des ovaires, chez la mère. Par contre, l’utilisation d’un traitement hormonal substitutif (THS) lors de la ménopause augmente le risque de certaines formes de cancer.

En outre, l’âge, le fait d'avoir un mode de vie sain et le tabagisme sont des facteurs qui influencent le risque de cancers spécifiques chez les femmes (cancer du sein, des ovaires,...). Avec votre médecin ou gynécologue, vous pouvez évaluer votre risque individuel, en fonction de vos antécédents personnels et familiaux.

Étape 11 : Faites vacciner vos enfants : les nouveau-nés contre l’hépatite B et les jeunes filles contre le papillomavirus humain.

Des études ont révélé que certains cancers pouvaient être provoqués par une infection virale que le système immunitaire n’était pas en mesure d'arrêter. Les virus demeurent longtemps présents dans les cellules où ils provoquent des dégâts. Au fil du temps, ces cellules endommagées peuvent évoluer en cellules cancéreuses. C’est ainsi qu’un cancer du col de l’utérus peut apparaître après contamination par certains types de papillomavirus humain (HPV). Il existe un vaccin qui protège contre les principales souches de HPF le plus souvent à l’origine de ce type de cancer. Il est préférable de vacciner les jeunes filles vers l’âge de 12 ans, avant qu’elles ne deviennent sexuellement actives.

L’hépatite B est une infection hépatique provoquée par un virus qui, à un stade ultérieur, peut entraîner un cancer du foie. Grâce à la vaccination, vous protégez votre enfant non seulement contre l’hépatite, mais également contre une grande partie des cancers du foie.

Les deux vaccins sont proposés gratuitement. Pour de plus amples informations, contactez votre médecin généraliste, l’ONE ou le centre psycho-médico-social de l’école.

Étape 12 : Participez aux programmes de dépistage organisés.

Un dépistage précoce signifie que vous essayez de déceler la présence du cancer (ou les précurseurs du cancer) avant l'apparition d'anomalies ou de symptômes perceptibles. En Belgique, il existe des programmes de dépistage pour le cancer du sein (pour les femmes) et le cancer du côlon (cancer colorectal, pour les hommes et les femmes). En Flandre, il existe également un programme de dépistage pour le cancer du col de l'utérus. L’avantage d’un dépistage précoce varie en fonction du type de cancer.

Des polypes à l’intestin peuvent être à l’origine d’un cancer colorectal ; leur présence peut être décelée grâce au dépistage de sang dans les selles, à l’aide d’un test simple. Vous avez plus de 50 ans ? Faites un test tous les deux ans. Ce test vous est envoyé par les autorités ou peut être acheté en pharmacie.

En ce qui concerne le cancer du sein, les femmes âgées de 50 à 69 ans peuvent faire l’objet d’une mammographie de dépistage tous les 2 ans. Vous pouvez participer de 2 manières à ce dépistage : vous attendez l’invitation qui vous est automatiquement envoyée ou vous prenez vous-même l’initiative en vous rendant chez votre médecin généraliste qui vous donnera toutes les informations. Il peut vous prescrire une « mammographie de dépistage ».

Le cancer du col de l’utérus peut être dépisté à l’aide d’un frottis du col de l’utérus. Il s'agit d’un test simple et indolore, réalisé par un gynécologue ou un médecin généraliste. Chaque femme devrait faire l’objet d’un frottis du col de l’utérus l’année suivant ses premiers rapports sexuels ou dans tous les cas à partir de 25 ans, une fois tous les 3 ans jusqu’à l’âge de 65 ans. Chez les femmes vaccinées contre les papillomavirus, le dépistage demeure également nécessaire, car la vaccination n’offre pas une protection à 100 % mais à 70 % environ.

Essayez de suivre ces 12 étapes. Elles ne demandent pas tellement d’efforts ! Et vous pourrez ainsi réduire de plus d’un tiers le risque de cancer pour vous et pour votre entourage.

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Sources : Fondation contre le Cancer

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